Crédit photo: Bows & Sequins
Ah le soleil, les terrasses, les apéros qui débutent tôt et se terminent tard sont ENFIN de retour suite à un printemps aux airs de novembre. Quoi de mieux qu’un (ou plusieurs) verre de rosé pour marquer le début du temps doux et lancer officiellement la saison des horaires allégés #slowtoute
Coté rosé , habituellement je privilégie les jus pâles, secs, à la robe translucide et saumonée, souvent produits en Provence plutôt que les vins très rose bonbon, portés sur le fruit, contenant plus de sucre résiduel et associés aux soirées de filles sur le bord de la piscine. ( Salut le Gallo! #beentheredonethat)
Lors d’un récent salon des vins du Beaujolais et sachant que je devais préparer mon cellier à la belle saison, je me suis investie dans la mission de découvrir cette région, souvent plus associée aux vins rouges et aux vins nouveaux, via un parcours tout en rosé. Dure mission, je sais, j’ai le sacrifice facile.
Et surprise, je fus.
De belles découvertes toutes en fraîcheur, une couleur passant du rose plus soutenu à une nuance très claire: bref la surprise et le charme décrivent assez bien l’appellation Beaujolais Rosé. Élaboré à partir de raisins issus du cépage Gamay, la robe est généralement lumineuse, le nez nous offre du fruit sans la lourdeur confiturée et la bouche offre tenue et fraîcheur à la fois.
Moins épicés que des rosés de Provence ou du Languedoc, ils sont clairs et légers. Les vignes, soumises à des températures plus fraîches que dans le Sud de la France, donnent des fruits plus acides, qui transmettent alors leur côté franc au vin. À consommer généralement jeune, assez frais, sur la classique planche de charcuteries, en accompagnement de la salade composée ou des brochettes de crevettes grillées au BBQ, bref, que des conditions propices au bonheur!
Mes coups de cœur
1. Château de Pizay 2016, Rosé de soirée
Ce vin est un rosé de presse issu de la macération et de la presse d’une cuvée. Une seule nuit de macération est nécessaire pour produire ce jus frais et délicat.
2. Laurent Gauthier,2016, Beajolais-Village Rosé, Vintage
Outre sa magnifique bouteille aux airs nostalgiques, ce rosé offre des gorgées de petits fruits rouges croquants et vivifiants. J’oserais le boire avec un burger bien grillé, il est assez fringant pour ne pas en prendre ombrage.
3. Le rosé, 2016,Signature, Bel-Air
Issues de vendanges manuelles, de pressurage direct et d’une macération à froid, ce rosé a une belle robe rose pâle, un nez de mandarine et de bonbons durs. La bouche est fraîche et vive. Il peut passer aisément de l’apéro à la table.
Fait à noter, ces trois vins sont disponibles en importation privée.
Du côté de la SAQ, je vous conseille fortement le Chateau Cambon 2016 qui se détaille autour de 23$ et qui offre une bouche assez ronde avec une belle acidité. Servi frais, ce vin est à la fois rafraîchissant et goûteux.
Code SAQ: 12798611
Et voilà, la saison de la terrasse est lancée!